Au commencement était une fille-mère et la fille-mère provoqua l’intérêt et l’intérêt l’amalgame, et dans l’amalgame virent deux frères opposés le jour qui constamment luttèrent pour le faveur de leur mère.

 

Bagnolet. Mardi, vers les deux-quatre heures de la nuit. Réveillé par les hurlements et le vacarme, le petit Requiem trottina à la chambre de sa mère où il vit un scénario le façonnant de son vivant. Couverte de sang, sa mère serra son bras pour s’injecter de l’héroïne. A côté d’elle, un homme fut couché avec un couteau dans sa poitrine. « Maman, tu as bobo ? » La mère se retourna vers son fils et lui offre un regard fou, plein de frénésie. « Va à ta chambre, bâtard ! », elle cria avec une voix rouillée.  Portant son pyjama, Requiem se tapit dans sa chambre après avoir donné une bisou à son petit frère, Lucien.

 

10 ans plus tard…

 

Le surveillant commanda les enfants qui se trouvèrent sur la cour et qui ont la possibilité de découvrir le monde extérieur un peu mieux. Le foyer d’enfants prit soin des enfants inadaptés descendant d’une famille en désarroi. Une bande des enfants se groupa autour de Requiem qui est evidemment le leader. Son apparence physique qui terrorisa même les plus âgés mena à sa position supérieure. Après avoir dominé le narcotrafic dans le foyer, tout le monde rechercha les faveurs de Requiem par flagornerie. Pendant que Requiem fut le surdoué, Lucien joua le rôle du solitaire qui vécut dans l’ombre de son grand frère. Après l’arrestation de la mère, les deux furent abandonnés à soi-même. Bien que Lucien sût que cela lui nuisait, il ne pouvait pas s’empêcher de se droguer. Hachich, ecstasy, crack, neige. Il essaya tout et se complut dans les drogues qui lui offrit la possibilité de fuire la réalité horrible. Comme son frère deala, c’était facile pour lui de se les procurer. En effet, sa source était dans le même temps son seul compagnon. Les drogues furent son havre qui lui détruisit.

 

5 ans plus tard…

 

Le printemps. Le vent souffla. Les fanes vertes crissèrent. Lucien inhala l’air fraîche qui se repandra dans ses poumons ébranlés. Il se renda compte que la vie fut précieuse et qu’il ne fut pas trop tard pour croquer la vie à pleines dents. Il eut une relation intensive avec Jacqueline, une jeune femme avec des cheveux incarnats et une sourit qui te laissa oublier ton passé. Une jeune femme qui bâffra ton âme comme une tumeur ton corps. Lentement. Tu ne compris rien. Tu oublias tout. Ta vie chavira autour de drogues et les sentiments que tu éprouvas ne sont que des illusions, causés par les 3,4-méthylène-dioxy-methamphétamines. Jusqu’à ce que tu trouvas la solution qui s’appella Isabella. Elle te montra que la vie ne fut que des illusions et des rêves inaboutis. Lucien la trouva par hazard. Il fut en chemin à son frère pour se fournir, quand il la bouscula. C’était le coup de foudre. Au début, il ne crut pas qu’une femme si fascinante, si magnifique, si désirable put se complaire dans un homme qui fut bon à rien. Mais au fil de temps, leurs amour se fut sentir. Lucien trouva le calme, l’espoir et l’amour dans cet ange qui s’appella Isabella. Avec elle, il se sentit assez puissant pour cesser les drogues. Entièrement. Il y eut seulement un problème. Tout dans ce lieu damné le rappela à son passé dirigé par la came. Il fut emprisonné dans son propre prison. Sur la rue, il couru risque de tomber sous l’emprise des drogues. Jour par jour. A la maison, il dut endurer son amante Jacqueline. Pour se cacher de la réalité avec tous les anticlimax, il immergea dans le monde des illusions. Jour par jour. De ce chef, ils, Lucien et Isabella, décidèrent de changer d’endroit et de se distancer du passé et des personnes qui furent partie de la vie. Le jour arriva vite. Les valises furent bouclées. La seule chose qui manqua fut de le dire à Requiem. Lucien attendit jusqu’au dernier moment.

– Lucien, il faut que je te parle. Ecoute, comme tu sais déjà, j’ai rencontré cette femme magnifique, merveilleuse, chouette, fabuleuese. Tout simplement indescriptible. Tu devrais déjà avoir noté que je n’ai plus besoin de tes services. C’était elle qui m’a ouvert les yeux.

– Viens-en à l’essentiel, Lucien. Les clients attendent !

– D’accooord, beeen, Isabella et moi, on a décidé d’aller à Marseille.

– Vraiment ? Apporte-moi quelque chose de beau !

– Non, non. Tu comprends pas. On y va pour y vivre

– Comment ? Non, ça peut pas être vrai. Tu sais que sans toi, j’ai plus personne dans ce monde !

– J’ai pas d’autre choix ! On peux pas vivre comme ça toute la vie ! Viens avec nous et on essaie un recommencement, sans cette merde. 

– Tu sais pertinnement que je ne m’intéresse pas à une vie ennuyeux à mourrir, avec une moitié de maison jumelle, un teckel nain et un abri de jardin!

– Ben…

– Tu sais quoi ? Va t’en, bâtard ! Je me débrouille aussi sans toi. Et sur tout, ose pas de te signaler à moi !

 

von GrandHeros

 

 

(écrit par les GrandsHéros Rosa et Bogdan)

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