p. 4, l. 25: Les sirènes d’Ulysse étaient l’appel merveilleux de la mort. Ulysse voulait savourer cet appel de la mort, sans s’abandonner à la séduction. C’est pourquoi il s’est fait attacher au mât de son navire. Les sirènes de Nexus sont l’appel de la vie, mais cet appel est une cacophonie qui lui casse les oreilles. Rejeté par la vie qui l’appelle et le rejette à la fois, Nexus s’accroche à son mât de chair morte; à la fois morte et vivante, chair encore chaude, couverte de sang, qui l’appelle au repos éternel. Ce n’est que dans cet embrassement qu’il trouve une présence et une proximité, pour la première fois depuis qu’il a été craché dans le monde.
Bezieht sich auf diesen Text von Vincent Message.