1. n’êtes pas malheureux
(Christine Al.)
l’âme vague et le corps indéfictible
“le corps est foutu, mais l’âme on ne sait jamais”
(Christine Al.)
petit lever
matin à la volée le mal le trop
de soleil dans le noir reclus
alors j’ai l’ire le henni
ssement malivole dans
l’oeil énormément
un coin de ciel c’est
un peu d’en-moins un clin
de zéro piqué
d’ailes acerbes
dehors est un brin
de paille un
saugenfétu dans une bouse par
où l’air suce la terre
“matin à la volée le mal le trop de soleil dans le noir reclus”
bince brin je l’ai comme un veau
dans les trous du nez
“bince brin je l’ai comme un veau dans les trous du nez”
ô morves ! renâclements !
la vie n’est qu’un reniflement
(Christine Al.)
le noir n’est pas bleu mais
le noir dans ta bouche,
le noir que tu touches,
le noir quand tu te couches, est
le noir d’ou tu te trouves
le noir c’est le vide mais
le noir est aussi plein
le noir est dans la vie, mais
le noir ne compte rien
c’est un couleur le noir?
non on l’accepte pas
le noir, c’est quelq’ chose qu’on peut voir?
la reponse tu trouveras chez toi
le noir n’est pas facile
c’est comme la mathématique
il y a des gens qui fuissent
et les autres la trouve chique
(Christine Al.)
“Toi et Moi” zu Christian Prigent L’âme
tu te voir dans la miroire
mais c’est pas toi cequi tu voir
tu te penses: ca c’est quoi?
mais à vrai dire c’est moi
oui c’est moi mais Qui est qui
moi ou toi cequi est lui
lui lui je ne sais plus
c’est ton âme ceque tu as vu
toi, moi et ton âme c’est la même chose?
oui et non, je te propose
(Christine Al.)